Les pièces blanches -feuilles, rondelles- en porcelaine, parfois toutes petites, qui servent à fabriquer des mobiles, des couronnes sont lentement élaborées, poncées, polies, tout comme les cloches ou les nichoirs aux formes pures. Sont aussi patientes les feuilles découpées dans le zinc, les encres superposées d’inspiration végétale ou organique, les petites phrases poétiques suspendues brodées en fil de fer et épissurées : « le printemps dure longtemps » « je suis là les bras dans le vent » qui disent la poésie des jours, nourrissent la conscience du moment présent, le ralentissement. Les petites suspensions, les « couronnes de fée », sont simplement des invitations à mettre de la légèreté dans nos vies.
L’univers sensible de Charlotte Courcoul est nourri de poésie, de délicatesse, de blancheur, de scintillement et d’apaisement.
Charlotte Courcoul
67 rue Basse à Beaulieu-lès-Loches