Photographe
Né en 1959 (IR).
Vit et travaille à Paris.
Depuis son départ d’Iran, en 1983, chassé par la révolution islamique, Payram développe un travail photographique autour de la fragilité de sa condition d’exilé qu’il met en parallèle avec la fragilité du médium argentique. Payram expérimente, tel un alchimiste, la transformation de la matière, la trace lumineuse.
En 2011, il publie Syrie 55 (Editions Gang), bouleversant témoignage d’une Syrie en pleine mutation dont les sensations (ouïe, goût, toucher…) lui rappellent son Iran natal : Alep, Damas et La- takieh (savon, métal, pierre), photographiées entre 2000 et 2010 au Polaroïd 55, portent les traces du passé et d’une tradition, mais aussi les germes d’une fatale chute. En 2015, il participe au 7e Rendez-vous Photographique (Sète) : ImageSingulières et au Festival itinéraires des photographes voyageurs à Bordeaux. En 2016, il bénéficie d’une exposition personnelle au Pôle photographie STIMULTANIA à Strasbourg et, en 2017, les Editions Le Bec en l’Air publient la monographie Il y a beaucoup de lumière ici, à l’occasion de son exposition personnelle à Paris Photo. En 2020, il participe à l’exposition Noir & Blanc : Une Esthétique De La Photographie au Grand Palais. En 2021, pour Paris Photo, il publie Dialogue photographique sur les route de la soie (photographies de Paul Nadar et Payram, textes de Mathilde Falguière & Michel Poivert) aux Editions Le Bec en l’Air : cette série à la chambre, entamée à l’annonce de la fermeture des usines argentiques de Kodak, emmène Payram du Tadjikistan (seul pays persanophone de la région), à l’Ouzbékistan, Kirghizistan et Turkmenistan.
Le travail photographique de Payram est présent dans de nombreuses collections publiques (Musée Elysée Lausanne, Bibliothèque nationale de France, Macedonian Museum of Contemporary Art…) et privées (Collection Neuflize OBC, Collection JPMorgan…).
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